Guillaume Bottazzi - Magazine Femmes D'AUJOURDHUI
Guillaume Bottazzi - 紀堯姆.波塔茲 - ギヨム・ボタジ - БОТТАЗЗИ
紀堯姆. 波塔茲 ギヨム・ボタジ Guillaume Bottazzi
Guillaume Bottazzi - Journal OBJECTIF GARD
Actualités : Bref aperçu de Guillaume Bottazzi - Brief overview Artworks
Guillaume Bottazzi " la couleur bleue "
I had a dream what about you?
Guillaume Bottazzi - muuuz magazine
Guillaume Bottazzi - To be an extraterrestrial with art in-situ
"Pionnier du mouvement "neuro-esthétique", il a réalisé 40 œuvres exposées dans toute la France pour la 40e édition des Journées du Patrimoine. Guillaume Bottazzi est l'invité du Journal International."
I had a dream...What about you?
Guillaume Bottazzi - FR3 Paris - France info
Guillaume Bottazzi : rendez-vous sur TV5MONDE
Guillaume Bottazzi pendant les Journées européennes du patrimoine 2023
Les mots nous induisent en erreur
Les mots nous induisent en erreur ; plus précisément, ils nous induisent à mal comprendre notre mécanisme.
« Les mots nous éloignent des choses »,
disait le philosophe Henri Bergson. Ainsi, les mots nous induisent en
erreur et nient la compréhension de nous-mêmes. Ils ne sont pas le produit du
réel, mais sont créés par l’homme ; ils sont le fruit d’une prédiction ou
d’une projection. Les mots sont une fiction.
Par exemple, nous avons inventé des
mots comme « désir », « amour » ou encore « beau ».
Cependant, le neurobiologiste Semir Zeki explique bien que, dans ses
expériences de la reconnaissance du beau, l’observateur emprunte des zones dans
son cerveau qui sont les mêmes. Si notre système cérébral ne distingue pas ces
expériences, c’est parce qu’elles sont les mêmes ; autrement dit, le désir
ou l’amour, ou encore le beau ont les mêmes implications cérébrales.
Pour le sociologue Pierre Bourdieu, la
science ne peut pas expliquer le plaisir que procurent les couleurs, mais
plutôt leurs structures. C’est une erreur de sa part, parce que la
neuroesthétique permet aujourd’hui de comprendre comment et pourquoi les
couleurs agissent sur le regardeur.
Par exemple, nous savons aujourd’hui que, quand
on regarde une œuvre que l’on trouve belle, elle active des zones-miroirs qui
sont les mêmes que celles activées lorsque l’on regarde une personne que l’on
aime vraiment. Autrement dit, s’entourer d’œuvres d’art que l’on aime permet
d’atténuer le sentiment de solitude. Cela implique que l’art n’est pas quelque
chose d’anodin, qu’il peut être un facteur d’équilibre psychique.
Ainsi, l’art est un puissant vecteur pour se
construire, se recréer et se retrouver : l’art doit renouer avec le beau.
Ce beau ne trouve pas son essence en lui-même, mais à travers les effets
produits sur les gens. Et ceci afin de générer un monde amélioré qui induit à
la paix et à l’amour, mais aussi qui génère du plaisir, qui contribue à
développer nos capacités cognitives et notre aptitude à gérer les difficultés
de la vie, à prendre du recul sur les choses, à nous renforcer, à équilibrer notre
psychisme, à devenir plus forts, plus créatifs, plus élégants, plus vertueux,
plus sociables, plus aimables, plus aimants…